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Un lourd secret de famille

kinkin

Maître Poète
#1
Un lourd secret de famille

J’ai toujours été le mouton noir
De la famille le vilain petit canard
Quand mon père se noyait dans la gnole
Il me foutait de grosses torgnoles

Il était mauvais comme une teigne
Parfois encore mon cœur saigne
Quand il m’enfermai dans la cave noire
Ou avec les balais dans le placard

J’ai eu la tête dans la cuvette des chiottes
Mais bordel pour quelle faute
Simplement pour lui avoir couper la parole
Il me disait espèce de mongole

Ma douce et tendre mère était ma protectrice
En souvenir elle portait une cicatrice
De son corps frêle elle faisait rempart
Pauvre femme elle en a pris des coquards

Sorti de l’ adolescence, je me suis dit < Mon vieux
Plus jamais tu ne porteras ta main sur nous deux >
Il rentra un soir bourré du café de la place
A cent mille lieux elle puait la vinasse

Dans sa main il était armé d’un couteau
A ma Maman il voulait lui faire la peau
Malheureusement il tomba sur son arme blanche
Comme le commun des mortels il finit entre quatre planches

Personne n’a jamais su la trame de notre histoire
La vérité est que c’est moi qui l’ai poussé dans le couloir
Après tant de violences, de mépris nous avions notre vengeance
Après tant d’années de souffrances, nous avions notre délivrance


Ecrit et faits fictifs











 

Cortisone

Maître Poète
#2
Un lourd secret de famille

J’ai toujours été le mouton noir
De la famille le vilain petit canard
Quand mon père se noyait dans la gnole
Il me foutait de grosses torgnoles


Il était mauvais comme une teigne
Parfois encore mon cœur saigne
Quand il m’enfermai dans la cave noire
Ou avec les balais dans le placard


J’ai eu la tête dans la cuvette des chiottes
Mais bordel pour quelle faute
Simplement pour lui avoir couper la parole
Il me disait espèce de mongole


Ma douce et tendre mère était ma protectrice
En souvenir elle portait une cicatrice
De son corps frêle elle faisait rempart
Pauvre femme elle en a pris des coquards


Sorti de l’ adolescence, je me suis dit < Mon vieux
Plus jamais tu ne porteras ta main sur nous deux >
Il rentra un soir bourré du café de la place
A cent mille lieux elle puait la vinasse


Dans sa main il était armé d’un couteau
A ma Maman il voulait lui faire la peau
Malheureusement il tomba sur son arme blanche
Comme le commun des mortels il finit entre quatre planches


Personne n’a jamais su la trame de notre histoire
La vérité est que c’est moi qui l’ai poussé dans le couloir
Après tant de violences, de mépris nous avions notre vengeance
Après tant d’années de souffrances, nous avions notre délivrance


Ecrit et faits fictifs











Ouf j'ai eu peur kinkin jusqu'au bout. Heureusement cet écrit est fictif pour toi mais malheureusement bien réel pour d'autres hélas ! Qui vIvent un enfer.
Amicalement et bonne journée
Gaby
 

Raymond3

Maître Poète
#3
Privilège de la biture..il s’est fait seul et dessus en même temps...:p dans le fictif on en trouve parfois..dans les faits divers...
Salut Kinkin amicalement Raymond
 

Vega46

Maître Poète
#4
Une histoire virtuelle qui est à l’image de la réalité dans de nombreux foyers où le brasier ardent est là en permanence toujours prêt à faire jaillir les flammes de la violence non justifiée.

Nombreuses sont les femmes et nombreux les enfants qui subissent dans l’angoisse permanente les journées de folie du chef de famille qui est en réalité un dangereux monstre atteint de psychopathie délirante accentuée par les ravages de l’alcool sur leur système nerveux cérébral.

Ton histoire finit bien mais malheureusement souvent les victimes vivent en permanence à côté du bourreau.

Amicalement
Momo
MLCCACTP
 
Dernière édition:

Polymnie2

Maître Poète
#5
Un tableau fictif en effet
mais si "réalité" pour certains!
La vérité ne peut se définir en certains tableaux dressés
mais défaisant l'écheveau combien de fils prouvent
la liberté d'exister faisant défaut à l'échafaud !!

Bien pensé Kinkin, amitiés, Poly
 

coqhardi

Maître Poète
#8
Quand la fiction rejoint la réalité et dire que souvent ça se passe ainsi félicitations Kinkin pour un sujet bien traité et dans un registre qui n'est pas le tien bon après midi
 

prose16

Maître Poète
#9
Violence, souffrance, délivrance, tu as fort bien maîtrisé le sujet des maltraitances, qui malheureusement n'ont rien de fictif dans la réalité quotidienne...merci Kinkin et bonne soirée
 
Dernière édition:

lilasys

Maître Poète
#11
Tu as très bien d'écrit le sinistrose d'une famille sans oxygène!!!! Personnellement je suis passée d'une famille (parents) aimante à une véritable horreur et il m'a fallu 25 ans pour partir pour protéger mes filles .....Je sais autour de moi les familles qui sont dans ce système et il ne nous reste hélas que l'appel au secours pour sauver parfois l’insolvable......
Merci Kinkin d'écrire sur ce thème pour ouvrir les consciences qui sont parfois à mille lieux des réalités de la vie ....
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